Sommes nous bêtement l'esclave de nos passions? Si on exclus le temps occupé à avoir faim, soif, à être éperdu de désir, à retenir ou à satisfaire nos besoins de puissance ou d'affection, quel autre temps nous reste-il? Toute une charge émotive véhiculée par nos hormones que tente de mettre au clair Jean-Didier Vincent dans Biologie des Passions.
"Prenez un individu normalement constitué et, grâce à une fine canule introduite dans son cerveau, saupoudrez une étroite parcelle de son hypothalamus d'une pincée de lulibérine (GN-RH) et votre cobaye, pour peu qu'il ait une partenaire bien disposée à sa portée, se livrera sur l'heure à une violente et répétitive activité amoureuse."
L'histoire est inquiétante, mais soyez rassurés, l'individu en question n'est qu'un rat de laboratoire. Premier billet parmi quelques autres sur ce livre passionnant.