Québec, début octobre 2007. Il faut chaud. En pleine canicule d’automne. Sous la moiteur du matin, la ville encore endormie embaume ses pavées, ses jardins et ses femmes.
Un appartement sous les combles. Mon cocon depuis deux semaines. Dans la chambre, un lit, une table de travail, deux chaises et une fenêtre qui laisse pénétrer ce qui reste de lune.
J’ai dû passer la nuit blanche pour finir un texte. Au fils du temps qui passait je ne me suis pas rendu compte que le jour se levait presque. J’ai fermé ma lumière et j’ai alors réalisé qu’elle et moi venions de passer environ dix heures ensemble sans rien d’autre, et que là moi, j’avais terminé mon travail, et elle pouvait s’éteindre car le jour était arrivé. C’était un peu comme si elle et moi avions ‘rushé’ ensemble et que là nous pouvions nous reposer.
En peu de temps, cette pièce était devenue mon chez moi, la lampe est devenue ‘ma’ lampe, le lit, ‘mon’ lit. Cette vieille maison renferme des trésors de banalité, de pas racontable, de rien de spécial. Blottie à l’ombre des remparts du vieux Québec depuis plus de 200 ans, elle abrite au bas ce couple qui se ratatine et plus bas encore, des pots. Maison et maisonnée vieillissent ensemble du même temps, de la même usure. Toutes deux recroquevillés, se vouant passionnément à l’ordinaire pour les uns, aux touristes pour les autres.
Tout est réuni pour l’intimité. Je suis cette personne rapaillée,
j’ai fait de plus loin que moi un voyage abracadabrant,
me voici en moi comme une homme dans une maison qui s’est faite en son absence.
« Je te salue silence
je ne suis plus revenu pour revenir
je suis arrivé à se qui commence ».
Au dessus des pots en ciel!
La maison qui sest faite en son absence…quelle belle phrase…
La mienne s’est défaite et lentement refaite…Je n’attends plus personne…car attendre est une perte de temps…et je n’ai plus de temps pour le temps.
Sylvaine
C’est parce qu’il y a trop
Trop de sujets
Trop de secrets
Trop de chefs
Trop de faux amis
Trop de choix
Trop d’yeux sur le même cadeau
Trop de polices d’assurance
Trop de dépenses
Trop d’humains
Trop d’infections
Trop de choses possibles
Trop de remises à jour
Trop de mauvais jours
Trop de commentaires
Trop de bonnes idées
Trop de nuisances
Trop de censure
Trop de définitions
Trop de chaleur
Trop de pluie
Trop de peine
Trop de poids
Trop d’oublis
Trop de crédit
Qu’on a plus le temp
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